La trilogie du Dernier Souffle, de Fiona McIntosh

Alors… pour commencer, une critique de cette trilogie dont je suis tombée sous le charme (non je suis pas encore psychopathe) du Dernier Souffle, histoire d’un jeune homme de vingt ans dont le destin se trouvera à jamais changé le jour où il éprouvera un peu de compassion envers Myrren, jeune sorcière amenée à Stoneheart pour être torturée à cause de ses soi-disant pouvoirs magiques.

Wyl Thirsk est nommé, à la mort de son père, général des armées de Morgravia, royaume qui a toujours été en guerre contre Briavel (je trouve que les noms roxent) tandis qu’une troisième menace se profile à l’horizon, celle du Royaume des Montagnes, les Razors. À la mort du roi Magnus, roi de Morgravia, c’est son fils Célimus qui en prend le commandement. Et Célimus est comme qui dirait un peu mégalo sur les bords. Il veut donc conquérir le royaume de Briavel, ainsi que les Razors. Mais Wyl est doté d’un pouvoir extraordinaire, le Dernier Souffle, qui lui permettra – peut-être ^^" – de sauver son monde du redoutable Célimus.

 

Tout d'abord, si vous aimez les romans d’action avec plein de rebondissements, ne commencez pas ce livre, je cite « surtout si vous devez vous lever tôt le lendemain » comme il est inscrit sur la pancarte « coup de cœur ». Il y a en effet beaucoup d’action, cependant âmes sensibles prévenues, la torture n’est pas en reste et le nombre de fois où l’on aura envie d’égorger certains personnages tient du prodige. Les personnages sont très travaillés psychologiquement (du mégalo au radin, en passant par le timide et enfin le personnage-clé pas très sûr de lui). L’ambiance générale (époque du Moyen-âge, avec la magie, et les auberges, les châteaux) entraîne le lecteur dans la fantasy et nous rappelle un monde que l’on a aujourd’hui oublié.

Les points-clés sont donc pour la plupart la psychologie des personnages, un héros auquel on s’identifie sans trop de difficultés, puisqu’il n’est ni magnifiquement beau, ni surpuissant : il n’est qu’un simple mortel au charisme indéniable et au talent incontestable à l’escrime. Les tortures sont particulièrement bien décrites – moi, sadique ? meuh non – ainsi que les stratégies des différents protagonistes. Puis les enchaînements des actions qui se succèdent à un rythme effréné, on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Seul bémol, il n’y a pas de descriptions particulièrement précises au niveau du cadre descriptif, il aurait fallu plus de descriptions pour les lieux, les paysages, ou même les portraits physiques (la couleur des yeux et des cheveux ne suffit pas toujours à assouvir la curiosité du lecteur). Sinon, vous pouvez vraiment passer un bon moment en lisant ces livres (d’autant plus que le troisième n’est pas sorti en poche et que je m’arrache les cheveux en repensant au suspense qu’il y a à la fin du second tome, Le Sang. -->

Le mot de la fin, c’est que si vous en avez assez de lire de la L.I.T.T.E.R.A.T.U.R.E, vous foncez à la librairie acheter ces livres. Ils sont plus efficaces que les nanars américains pour vous reposer l’esprit.

Comments

[Naëlle]

OBJECTION! La fantasy, c'est aussi de la littérature! C'est quoi sinon? De la merde?

Voilà, sinon, à propos de ces livres, c'est sympa à lire, c'est vrai qu'une fois qu'on a démarré on n'a pas envie d'arrêter, mais ça m'a pas emportée comme d'autres romans de fantasy (Feiiiist!). Pourtant, l'intrigue est bonne et l'idée du dernier souffle excellente. M'enfin j'ai peut-être des exigences littéraires un peu élevées... mais quand même.