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La communauté des Grassieuses
21 décembre 2010

La Lignée - ou l'heure de se mettre à table

Hello les gens ! Comment allez-vous ? J’espère que ce sont les vacances pour tout le monde =D

*Non. Posez ces tomates pourries, et les cailloux sont (strictement) interdits sur ce blog ! Non ! Posez ces armes/projectiles/ boules de Noël immédiatement ! AARRRRRGHHH *

Désolée encore une fois de ce long silence radio… Considérez que je faisais partie des victimes du vol 753 huhuhu.

Ensuite, après le super article sur Inception que nous a pondu Férial, je voudrais vous parler du dernier livre de Guillermo del Torro en date, la trilogie de la Lignée.

9782258087682Apparemment, cette série rencontre un succès conséquent, et certains fans (comment ça moi ? oui bon peut-être un peu) demandent déjà l’adaptation au cinéma. D’où vient ce succès ? Sans doute l’effondrement du mythe du vampire (ah zut, fallait pas le dire) et la facilité avec laquelle le lecteur est entraîné dans les pérégrinations d’Éphraïm Goodweather, brillant épidémiologiste à la tête d’une équipe chargée de l’enquête sur les victimes du vol 753. La fluidité d’écriture est de mise, et le rythme haletant ne nous laisse pas une seconde de répit dans ce livre d’action pure, aux personnages attachants.

Le jour où le Boeing du vol 753 atterrit sur la piste d’aéroport, lumières éteintes, et sans aucun signe de vie des 300 passagers, le gouvernement américain sait qu’il y a un problème. Le projet Canari est aussitôt mis en place, avec Éphraïm Goodweather à sa tête, pour tenter de résoudre le mystère qui plane au sujet des victimes, qui pourtant ont l’air d’être simplement endormies et ne portent aucun signe d’attaque. Les corps (puisque malgré tout ils n’ont plus de signes vitaux) sont transportés à la morgue. Mais lorsque, le jour suivant, 300 victimes disparaissent de la morgue à leur tour, le projet Canari sait que le pire est encore à venir. Ephraïm (dit Eph), accompagné de Nora, du professeur Setrakian et de Fet, le dératiseur, rencontrés au long du roman, s’attèlent à la dure tâche qui est de sauver Manhattan de l’épidémie qui se propage à une vitesse ahurissante. Car les soi-disant victimes, supposées mortes, se sont réveillées pour retourner chez leurs proches.

Je ne spoile pas en disant qu’il s’agit d’un roman qui casse le mythe du vampire, puisque « imaginez un type avec une cape noire,  des canines pointues et un accent bizarre. Vous y êtes ? Maintenant enlevez la cape, les canines, l’accent bizarre. 4_5x6_DraculaEn fait, enlevez tout ce qu’il y a de drôle ». Ici, en effet, le virus est dû à une sorte de ver qui se faufile et se multiplie dans le système circulatoire du corps humain, se propage et opère une mutation biologique qui consiste à souder les muscles digestifs, à simplifier le système vital, afin qu’il puisse à présent se nourrir de sang. Il n’y a plus de dents pointues, mais un aiguillon qui peut être projeté sur une distance d’un mètre quatre-vingts. Flippant, non ? Et comme il s’agit de vers, ils s’immiscent dans tous les interstices, et propagent la « maladie ». Cette idée est originale, penser au vampirisme comme une maladie infectieuse, qui se transmettrait par un agent identifiable n’avait pas encore été élaborée avec autant de précision. Ce qui rend le concept d’autant plus terrifiant, puisque personne n’est à l’abri, et que les moyens de propagation sont nombreux. 

vers_de_farineLa seule chose ou plutôt les seules choses que je reprocherais au roman sont le déroulement des actions, qui sont pourtant linéaires, mais la façon dont elles sont agencées rappelle le scénario d’un film, ce qui peut ne pas être très agréable lorsque l’on est plongé dans le point de vue d’un des personnages, et que le chapitre suivant suit un autre membre. Mais sinon, cela entretient le suspense, qui fait parfois trépigner. Il n’y a pas non plus énormément de rebondissements, pour le moment, on peut s’attendre à quasiment tout ce qui arrive aux personnages. Mais patience, je suis persuadée que les autres tomes nous réservent une bonne surprise.

la_chute_del_toro1Mon mot de la fin est donc le suivant : si vous voulez lire quelque chose qui bouge bien, et qui fait peur, n’hésitez pas. Il ne laisse pas indifférent, et oui, il y a des passages qui fichent carrément les « ouille ouille ouille j’ai la trouille ». Ah et une dernière chose : personnes recherchant histoire d’amour dégoulinante de sirop de glucose s’abstenir : inconnu à cette adresse.

 Sur ce… Enjoy =D

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Commentaires
F
À la base le vampirisme était considéré comme une maladie ;) Le syndrome de Renfield, plus exactement.<br /> Bon ton article va peut-être me donner envie de continuer à le lire XD
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